Les bénéfices de rêver des choses qui nous attirent…
 

Les bénéfices de rêver des choses qui nous attirent…

 
12. 04. 2018. / ÉmotionsRéussite / par Mladenka
 

Rêver – un privilège des enfants ou des artistes ? Pas tant que cela…

On dit souvent qu’il y a que les enfants qui savent rêver. Ou les artistes. L’enfant vit dans son monde intérieur tous les jours et à tout instant. Il est dans l’observation intime et dans l’accueil des sensations. Les arbres, le vent, le skate, le mouvement. Il en fait l’un avec ses impressions.

Un adulte ne rêve que rarement, ou sinon jamais. Pas parce qu’il n’en serait pas capable, mais parce qu’il a adopté la sienne cette croyance répandue que « cela ne sert à rien ». Cette croyance a été mise en place pour nous protéger, donc elle aurait un bénéfice secondaire.  Mais comme toute croyance limitante, elle est basée sur les présuppositions  qui envisagent une issue négative.

Le bénéfice secondaire intrinsèque  à quasi chaque croyance limitante  est  de nous protéger des déceptions. Notre cerveau limbique, apparente alors la déception à un réel danger et voilà, en prenant en l’âge, nous nous aventurons que rarement hors des sentiers battus.

Une deuxième raison serait que dans notre subconscient,  il s’est installé un « interdit », qui nous dicte de ne pas répéter l’expérience où on a dû faire face au mécontentement  de notre parent qui nous disait que rêver est une perte de temps, et  que « dans la vraie vie c’est pas comme  ça ». Etant notre fournisseur en  matière de la survie et mais aussi par l’affiliation d’amour, nous prenons ses mots pour de la vérité.

Une excellente habitude à prendre est d’aller dans son Pays des Merveilles, tous  les matins, ou le soir, avant de se coucher.  Si vous avez pour l’habitude de faire une méditation, le matin ou le soir, il est dynamisant et bon pour vous,  de visualiser un succès, un voyage, une reconstruction de votre maison, un nouveau job…

Notre cerveau ne fait aucune distinction entre la réalité et le rêve. Quand on était petit, on se fichait si on était le vrai chevalier ou une vraie princesse !

Les bénéfices pour le cerveau sont multiples : On utilise le cerveau droit qui nous aidera à nous sortir des situations improbables, car son imagination puise dans les solutions d’un champ plus vaste que nous. Là où Newton a trouvé la Loi de Gravitation et là où Thomas Edisson a trouvé la solution pour une ampoule. 

Notre niveau de bienêtre se trouve ainsi augmenté et on aurait constaté  que plus on se prête à ce jeu, plus on aurait tendance à chercher les actions qui nous mèneront à l’accomplissement  et à la réalisation de ce qui nous est agréable d’imaginer.

En rêvant, nous donnons de la place au jeu qui, ensemble avec deux autres caractéristiques : force et douceur, nous est indispensable pour une vie équilibrée.

Rêver  nous rend plus joyeux et plus compatissants

Il a été scientifiquement prouvé  après une étude sur les moines tibétains,  que ceux-ci font expérience des ondes Gamma, lors de leurs séances de méditation. Autres grands avantages des ondes gamma: la joie, la maîtrise de soi, l'amour et la compassion!

A croire donc que les gens qui font souvent la méditation, ou qui passent le temps dans un état « rêveur » éprouvent plus de joie et sont plus aptes à vivre les rêves lucides, ceux  où les idées deviennent très claires, avec des pics de compréhension soudaine d’une problématique et de sa résolution.

Faire le choix de rêver

Quand nous arrêtons de rêver, nous perdons l’excitation du renouveau, nous annihilions les maintes autres possibilités d’une vie et celle-ci se retrouve rétrécie, sans ce gout exquis que le rêve lui donne.

Lorsque vous pensez à vos accomplissements, ne-sont ils pas le résultat et l’aboutissement d’un rêve que vous avez caressé, et   ensuite transposé, par des actions précises, en votre réalité ?

Gare aux visions sombres et annonciatrices de mauvaises expériences, votre cerveau va se débrouiller pour vous en donner raison. On revient ainsi au verre à moitié plein ou moitié vide. Ceux qui le voient vide, ont dû s’interdire de rêver et ont préféré passer leur temps à trouver les preuves qu’ils ont raison.

Avoir raison est un drôle de sport. Il y a autant d’arguments pour « le verre à moitié vide que celui à moitié plein ». C’est uniquement une question de CHOIX. A tenir compte que nous avons le libre arbitre à tout moment, quant aux choses que nous croyons possibles.

Si nous pouvions nous passer de notre besoin de rêver, qui alors auraient produit et ensuite regardé les films, lu les livres, ou fait une nouvelle musique ?

Sans nos rêves, nous sommes les créatures fragiles, prédestinées à faire face à plein d’adversités, dans notre vie quotidienne et en occupant les rôles différents. Les gens autour de nous deviennent malades ou disparaissent. Rêver est notre salut, et la transformation de nos rêves en la réalité nous donne le pouvoir de l’alchimiste, dont nous sommes dotés, tous et sans exception. A nous de la chérir et la faire expérimenter…ou pas.

Je ne sais pas vous, mais si on me demande si je préfère avoir raison et être malheureuse ou rêver et être pleine d’enthousiasme et du pep…mon cœur m’amène sans hésitation vers ce deuxième choix Et ma tête n’hésite pas longtemps pour le suivre avec des actions précises et tout a fait réalistesJ !

Il me semble sain et indispensable, de trouver un autre paradigme, de recommencer d’autre références, que celles qui nous été transmises par nos parents. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Mais avons nous vraiment besoin de prendre leur expériences comme base pour notre vie, avec  de nos jours, cet accès incroyable  aux immenses possibilités de réinventer nos vies ?

Douce semaine à vous.

Mladenka Perroton

Coach des passages difficiles et de l'estime de soi

 
 
 
 
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