Nos stratégies comportementales
Dans le domaine des émotions nos références se construisent selon l’environnement de notre prime enfance et ensuite selon les événements où il a été considéré que nous faisons face à un enjeu majeur, bien souvent celui d’affection ou/et de reconnaissance.
En étant les êtres intelligents nous sommes alors capables de construire les stratégies, les réponses, qui nous semblent convenir pour ces vécus donnés.
Ainsi, si on a grandi dans une famille dont les parents manquaient, eux-mêmes, une maturité émotionnelle, nous avons pu nous sentir en insécurité et chercher à combler ce sentiment par un ou des comportements donnés.
Dans les relations, ces stratégies de prime enfance sont encore bien souvent utilisées, alors que nous sommes les adultes : de bouder, de casser les règles, (faire tout le contraire de ce qui est attendu pour un environnement précis), d’exprimer ses sentiments avec une certaine violence, ou, au contraire, à se faire tout petit, obéir, s’effacer. Ou, encore, se refugier dans un monde imaginaire.
Et aussi surprenant que cela puisse l’être, cela va se faire aussi bien dans le milieu professionnel que celui de la vie privée.
En soi, une stratégie, quelle qu’elle soit, est une bonne chose lorsqu’elle est efficace et qu’elle apporte des résultats que nous voulons obtenir.
À long terme, cependant, nous verrons que celle-ci n’apporte plus la portée escomptée.
Si bouder, avec nos parents, ou, plus tard avec un partenaire, a marché, nous allons au cours de vie faire connaissance de quelqu’un avec qui cette façon de faire, ne marchera plus.
Allons-nous, pour autant, changer ce comportement ?
Bien souvent non, et au prix de répéter encore maintes fois, en vain et en créant des situations où une certaine forme de souffrance ou de mal être au sein du couple, ou dans une équipe s’il s’agit du milieu professionnel, est vécue.
Pendant ce temps, notre partenaire ou notre collègue, a une autre stratégie comportementale et les deux ensembles créeront le terrain de mésententes, dont les deux personnes souffrent.
Cette situation peut perdurer encore pendant longtemps, jusqu’à ce que nous prenions conscience de notre propre responsabilité pour un comportement donné.
Et dans ce cas, il ne s’agirait plus de chercher le ou la coupable. Mais d’envisager d’autres options, d’autres manières de communiquer, plus apaisées. En dissociant bien les éléments venus de nos automatismes de ceux qui, plus objectivement, prennent en considération les vrais enjeux et l’environnement de chacun.
Il n’y a pas de mal à avoir utilisé ces stratégies, car elles sont plantées dans notre subconscient. Et elles ont eu leur utilité.
Nous ne sommes pas nos émotions. Nous ne sommes pas nos comportements. Il existe en chacun de nous un sage. Nous sommes tout à fait capables d’apprendre à gérer nos émotions.
Il ne s’agit pas de les nier, bien au contraire. Il s’agit de leur donner leur place et ensuite de choisir un comportement donné, qui vient d’une place plus neutre et porteuse des solutions innovantes et bienvenues dans une relation donnée.
Il existe des techniques pour gérer nos émotions.
Coach des émotions et des relations, je vous accompagne, si vous vous sentez prêt, à apprendre sur vos immenses capacités à façonner votre vie et à appliquer une réelle gestion dans ce qui semblait être hors votre portée.
Mladenka Perroton
Coach des émotions, des relations et de la confiance en soi